10 April, 2007

07/04/07

On est un peu des fous ce matin... On avait effectivement décidé de se lever à 6h30 du matin (sachant que la nuit précédente avait été relativement très courte et plus qu'inconfortable dans le bus... bref) pour arriver tôt à l'Empire State Building.
Est-ce que ça a été une bonne idée ? J'en suis pas convaincue, sachant que ça nous a fait sauter le petit dej' inclu dans l'auberge de jeunesse (mais qui ne commence qu'à 8h30, dommage :)), et que ben... le matin tôt comme ça, il fait bof beau un 7 avril 2007 à New York ! On a échappé à la pluie, au brouillard intense etc, mais vous avouerez que c'était pas transcendant : (non, je ne suis pas blazée :))

Voici donc la vue de là-haut, 86e étage de la tour la plus haute de New York. Au deuxième plan de la photo, le Flatiron Building. Au fond, Wall Street et plus généralement le quartier des affaires, avec ses hautes tours. Dans ce coin là, au milieu de ces très hauts immeubles, il y a un léger creux (tout est relatif, on est toujours à New York hein) : c'est là-bas qu'étaient les 2 tours du World Trade Center.

Je trouve ça très rassurant... Nous sommes ici au 80e étage de l'Empire State Building... Qui veut toucher la vitre ?

Ce qui est moins classe, c'est que pour atteindre le 86e étage, il faut passer par une loooonngue attente au 80e, qui était complètement en travaux (câbles apparents, sol bétonné et compagnie). Quand même, sur un nombre d'étages aussi élevé, ils auraient pu nous trouver un autre chemin présentable non ?

On a fait un micro détour à Macy's, auto-consacré "The World's Largest Store". Je n'ai malheureusement pas pu le vérifier par moi-même (rappel des faits : je suis avec 2 mecs pour qui l'apparence et le shopping sont la dernière des préoccupations, voire même une perte de temps), mais j'ai quand même eu le droit de voir le rez-de-chaussée (consacré aux accessoires, comme dans n'importe quel grand magasin), impressionnant. La déco était intégralement composée de (vraies) fleurs, en trèèèès grande quantité, sculptures végétales en forme de girafe inclu.

Trois pour le prix d'un : la devanture de Macy's, un camion de pompier New Yorkais et les taxis

Direction ensuite le pont de Brooklyn. Pas de procession de foi, tout va bien. Le temps se dégage (un peu), c'est sympa de sa part.
On prend le métro dans un sens, puis on visite un peu Brooklyn (pas mal, loin de l'agitation de Manhattan) et surtout sa poste (on a eu quelques difficultés pour trouver des timbres, alors quand on a vu la poste on s'est un peu jetés dessus)).
Du pont, on a une vue sympa sur Manhattan et ses buildings. On prend de la distance avec tout ça. Je vais encore faire ma blazée que je ne suis pas, mais il y a tellement d'immeubles immenses partout, de taille irréelle, que finalement, c'est pas si impressionnant que ça. Je veux dire, tout est tellement grand que ça parait normal. On ne se rend compte de la hauteur que lorsqu'on est au pied de l'immeuble. Quand on a la vue d'ensemble, tout parait homogène donc normal.
Par exemple, à un moment on s'est retrouvé à côté d'une statue qui, d'après mon guide faisait la hauteur d'un immeuble de 4 étages. On s'est dit "pffff n'importe quoi, c'est tout petit !" (c'était à côté d'un gratte-ciel). Et puis une madame est passée à côté, et là on s'est dit "ah oui, quand même...". Bref, tout est tellement grand que ça parait petit.
Comment ça mon explication est pourrie ?

En images, le pont de Brooklyn...

Hm... Ben voilà, sur le pont quoi :)

La vue du pont. La grande tour, c'est l'Empire State Building

C'est après la traversée et un sandwich que je quitte les deux monsieurs qui m'accompagnaient. Ma mission suivante était de retrouver Desiree.
Qui est Desiree ? New-Yorkaise, 27 ans, bosse dans une banque à Wall Street, nièce d'une copine de ma Môman (qu'elle à rencontrée dans l'avion un jour...). Il y a 2-3 ans, on avait vaguement communiqué ensemble par mail, parce que j'étais dans ma période "aaahhhh New York c'est trop bieeeeennnn, je veux habiter là-baaaaas et être riche et célèbre". Depuis plus rien, mais comme l'occasion se présentait, ben on avait prévu de se rencontrer.
Je l'appelle, essaye de comprendre son adresse, et prend le métro toute seule pour me diriger vers chez elle, dans East Harlem.
Incroyable mais vrai, je me trompe pas de métro, et j'arrive à bon port. Je découvre la chambre de la demoiselle. Imaginez la chambre type d'une New-Yorkaise de 27 ans, et ben pareil. Ma chambre à côté, c'est un hopital (comprenez que sa chambre est dans un bordel monstre, des fringues partout, des pompes et des boîtes de pompes (ou autre d'ailleurs) aux quatre coins de la pièce, et toutes sortes de choses indescriptibles, inutiles, donc forcément indispensables).
On va ensemble à SoHo, après un petit tour rapido dans New York en voiture BMW. D'abord Starbucks pour reprendre des forces, et puis ensuite dans quelques boutiques. Bon, y'a des boutiques vraiment sympa hein. Mais j'ai pas le même portefeuille, donc je me contenterais d'une paire de chaussures (pas chères, et très mignonnes :)).
Desiree, s'étant pété trois ongles (dur, dur nan ?) décide d'aller chez sa manucure. Et par la même occasion de m'y embarquer. Et par la même occasion de m'offrir une manucure/pédicure. Et par la même occasion à Wall Street.
Le salon est sympa. On s'installe dans des fauteuils qui massent le dos pendant qu'une madame nous masse les pieds, met du vernis etc etc. Y'a pire ! Ensuite direction la manucure, pendant que le vernis des ongles de pieds sèche. Re-massage (des mains cette fois), bla bla bla, pose de vernis et compagnie. C'est méchant de m'offrir ça, je vais avoir envie de recommencer moi !
Bref, moi, Estelle, petite française même pas parisienne, je me suis fait offrir une manucure/pédicure par une New-Yorkaise à Wall Street. Je trouve ça un peu classe :)

En sortant, Desiree m'embarque dans un resto mexicain, trèèèès bon. Elle voulait aussi m'amener à une soirée, mais : 1- la majorité aux Etats-Unis est à 21 ans (donc je peux pas mettre un pied dans un bar) et 2- disons que ça fait quelques nuits que j'ai pas dormi un nombre d'heures suffisant.
Desiree me ramène à mon auberge, où je papote un peu avec mes colocs de chambre : une péruvienne, une québécoise et une australienne (les autres n'étaient pas encore rentrées), avant de m'éffondrer dans mon lit.

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