10/03/07
Vous ne le saviez pas, et moi non plus à vrai dire. Mais aujourd'hui c'était mon dernier jour de travail à la Maison de la Presse.
Pourquoi ? Ben pendant mon shift (uhhh je ne trouve pas d'équivalent français, la classe ! En gros pendant mes heures de travail de la journée -avouez que c'est plus classe et plus rapide de dire "shift"-), ma manager m'a annoncé, comme ça, cash "Estelle, tu travailles demain !" (sous-entendu "et lundi aussi").
Alors moi je dis "O_O" (comprendre je fais des grands yeux ronds ahuris). Non, parce que bon, je bosse quand même depuis lundi non-stop, je suis un chouilla sur les rotules, alors t'es mignonne, je sais qu'après je suis en vacances, mais quand même, là c'est juste pas possible quoi.
A la fin de la journée, je vais la voir pour lui expliquer tout ça, que je sais que je suis extraordinaire, mais faut pas pousser, des fois je dors quand même (un mythe s'éffondre...). Et là, pouf, "You don't want to work tomorrow ? Ok, I decided today was your last day. Have fun with your boyfriend, thank you very much, I need your card, your uniform, your nametag, bla bla bla".
Ok madame, pas de problème. Ma paye arrive direct sur mon compte ? Nickel :)
Bilan de la Maison de la Presse : un boulot pas très intéressant, mais toujours mieux que Jean Coutu. Une manager insupportable, parce que trop stressée et exigeante (mais pas méchante, dans le fond). Des employés saoûlés par le travail, la manager, le salaire, mais qui restent quand même. Pourquoi ? Bonne question. Une clientèle de bourges, avec petits chiens saucisson à chaussons pour chiens aux pattes, fourrures, lunettes de soleil de star, des gens qui achètent de choses en français mais qui en parlent pas un mot (du coup tu te retrouves comme un(e) con(ne) à lui parler en français, voyant qu'il achète Paris Match, mais en fait il comprend rien), des ongles achevés d'être pourris (oui ça m'obsède en ce moment ;)), des milliers de paquets de cigarettes comptés tous les matins, des tickets de lotto (avec 2 "t", je sais, c'est volontaire, ici ça s'écrit comme ça) et des timbres comptés et recomptés, des allers-retours à la banque qui me permettaient de faire un micro break dans la journée, des centaines de boîtes de magazines portées, des milliers de journaux étiquetés, rangés, des milliers (millions ? ouais, peut être) de journaux et magazines déchirés, jetés, et renvoyés à l'expéditeur, etc.
Bon, en étant honnête avec moi-même, c'est pas le job du siècle, c'est sûr, mais ça dépanne pour quelques semaines.
Bref, tout ça pour dire qu'en rentrant je me suis écroulée sur mon lit, et me suis endormie sur mon Cosmopolitan à -10% (les avantages du métiers :)), et que je vais savourer ma grasse-mat' demain, en espérant que mon coloc roumain soit pas en train d'hurler dans son micro sur skype avec ses potes roumains à 10h du matin.
J'ai 2 jours off !!!
(non en fait c'est pas vrai, je vous ai pas raconté tout ça rien que pour dire ça, mais c'était juste histoire d'avoir une fin digne de ce nom).
Pourquoi ? Ben pendant mon shift (uhhh je ne trouve pas d'équivalent français, la classe ! En gros pendant mes heures de travail de la journée -avouez que c'est plus classe et plus rapide de dire "shift"-), ma manager m'a annoncé, comme ça, cash "Estelle, tu travailles demain !" (sous-entendu "et lundi aussi").
Alors moi je dis "O_O" (comprendre je fais des grands yeux ronds ahuris). Non, parce que bon, je bosse quand même depuis lundi non-stop, je suis un chouilla sur les rotules, alors t'es mignonne, je sais qu'après je suis en vacances, mais quand même, là c'est juste pas possible quoi.
A la fin de la journée, je vais la voir pour lui expliquer tout ça, que je sais que je suis extraordinaire, mais faut pas pousser, des fois je dors quand même (un mythe s'éffondre...). Et là, pouf, "You don't want to work tomorrow ? Ok, I decided today was your last day. Have fun with your boyfriend, thank you very much, I need your card, your uniform, your nametag, bla bla bla".
Ok madame, pas de problème. Ma paye arrive direct sur mon compte ? Nickel :)
Bilan de la Maison de la Presse : un boulot pas très intéressant, mais toujours mieux que Jean Coutu. Une manager insupportable, parce que trop stressée et exigeante (mais pas méchante, dans le fond). Des employés saoûlés par le travail, la manager, le salaire, mais qui restent quand même. Pourquoi ? Bonne question. Une clientèle de bourges, avec petits chiens saucisson à chaussons pour chiens aux pattes, fourrures, lunettes de soleil de star, des gens qui achètent de choses en français mais qui en parlent pas un mot (du coup tu te retrouves comme un(e) con(ne) à lui parler en français, voyant qu'il achète Paris Match, mais en fait il comprend rien), des ongles achevés d'être pourris (oui ça m'obsède en ce moment ;)), des milliers de paquets de cigarettes comptés tous les matins, des tickets de lotto (avec 2 "t", je sais, c'est volontaire, ici ça s'écrit comme ça) et des timbres comptés et recomptés, des allers-retours à la banque qui me permettaient de faire un micro break dans la journée, des centaines de boîtes de magazines portées, des milliers de journaux étiquetés, rangés, des milliers (millions ? ouais, peut être) de journaux et magazines déchirés, jetés, et renvoyés à l'expéditeur, etc.
Bon, en étant honnête avec moi-même, c'est pas le job du siècle, c'est sûr, mais ça dépanne pour quelques semaines.
Bref, tout ça pour dire qu'en rentrant je me suis écroulée sur mon lit, et me suis endormie sur mon Cosmopolitan à -10% (les avantages du métiers :)), et que je vais savourer ma grasse-mat' demain, en espérant que mon coloc roumain soit pas en train d'hurler dans son micro sur skype avec ses potes roumains à 10h du matin.
J'ai 2 jours off !!!
(non en fait c'est pas vrai, je vous ai pas raconté tout ça rien que pour dire ça, mais c'était juste histoire d'avoir une fin digne de ce nom).
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