15/01/07
D'abord la nouveauté du blog : vous pouvez m'envoyer des messages vocaux sur mon lapinou Kokinelle, en cliquant sur le lien approprié dans la colonne de droite.
Il faut juste entrer votre nom, votre message, valider, et zou, c'est parti.
Le 15 janvier 2007 était donc le grand jour pour moi.
Un nouveau départ, une nouvelle ville, une nouvelle vie, de nouveaux repères (ou pas d'ailleurs, pour l'instant je suis au niveau zéro sur l'échelle des repères).
Je suis donc à Toronto.
Je passerai sur les nombreuses péripéties qui sont survenues jusqu'à mon atterrissage.
Arrivée à bon port avec 2h de retard, je récupère sans problème mes bagages (je dois avoir un don pour ça : j'attend jamais au tapis des bagages, ils arrivent toujours tout de suite dans les premiers), et Carolina, ma (jeune) proprio me repère sans problème grâce à mes deux énormes sacs à fleurs bleues.
Direction la maison, ma maison.
Le conducteur de la voiture est l'un de mes (nombreux) colocataires. Il est roumain, s'appelle Daniel, et à l'air d'être là depuis un bon bout de temps et n'est pas prêt de partir. Il me semble un peu balourd, mais bon, on verra.
Le temps est moche, il a neigé pendant la journée, et la jolie neige blanche s'est transformée en soupe marron. Le pare-brise de la voiture gèle, j'ai l'impression qu'avant d'arriver on verra plus rien, mais non finalement, à force de coups d'essuis-glace la glace cède un peu.
J'arrive à la maison, qui semble propre. Je croise des nouveaux colocs toutes les 5 minutes. Je crois en avoir compté 4, mais je crois qu'il y en a un 5e.
L'aménagement est réellement adapté à une colocation : un grand salon, deux salles de bain, une cuisine assez grande, et le reste c'est des chambres. Par exemple, à l'étage, y'a une salle de bain et 4 ou 5 chambres. C'est tout.
Bref, ma proprio est super sympa, son mari aussi. Ils vivent dans la même maison mais au sous-sol.
Le soir j'ai rejoins Charlotte en centre-ville pour manger un peu. Mes proprios m'ont emmenée en voiture là-bas.
Bilan :
Le moral ne va vraiment pas fort. Nico me manque horriblement.
J'ai zéro repère. La langue est différente, le lieu est différent, je me sens seule. Les gens qui je connais habitent loin et j'appréhende encore de prendre le bus (obligatoire pour me rendre au métro...) donc j'ai pas encore bougé seule.
Hier, mon quartier m'a donné l'impression d'être glauque, même si j'avoue que même le plus beau des quartiers, sous la neige crado, parait glauque.
Ma colocation m'angoisse, parce que tout le monde parle anglais, qu'il y a beaucoup de monde... Je me sens vraiment pas du tout à l'aise pour l'instant. Je me sens perdue.
J'ose pas sortir de ma chambre (mais j'ai quand même eu le courage de traverser le couloir pour aller prendre une douche, youhouuu !).
J'essaye d'abord de me sentir chez moi dans ma chambre. Mes sacs sont en cours de rangement. Mon bureau est installé, avec le lapinou que j'ai réussi à faire marcher très rapidement (et heureusement, vue ma patience légendaire).
Pour en venir à la langue, je me sens nulle. J'arrive à me faire comprendre quand je parle, mais je dis pas tout ce que j'aurai envie de dire.
Je comprend à peu près, mais je dois faire répéter de temps en temps, et des fois j'abandonne carrément. J'angoisse, me dis que j'y arrive pas, que c'est trop dur, et me rend pas compte que je vais sans doute progresser.
Bref, le bilan est relativement négatif pour l'instant. Je me sens pas chez moi, et je me sens perdue et seule.
Je sais (j'espère) que ça va changer. Mais pour l'instant c'est comme ça, et c'est dur à vivre.
Il faut juste entrer votre nom, votre message, valider, et zou, c'est parti.
Le 15 janvier 2007 était donc le grand jour pour moi.
Un nouveau départ, une nouvelle ville, une nouvelle vie, de nouveaux repères (ou pas d'ailleurs, pour l'instant je suis au niveau zéro sur l'échelle des repères).
Je suis donc à Toronto.
Je passerai sur les nombreuses péripéties qui sont survenues jusqu'à mon atterrissage.
Arrivée à bon port avec 2h de retard, je récupère sans problème mes bagages (je dois avoir un don pour ça : j'attend jamais au tapis des bagages, ils arrivent toujours tout de suite dans les premiers), et Carolina, ma (jeune) proprio me repère sans problème grâce à mes deux énormes sacs à fleurs bleues.
Direction la maison, ma maison.
Le conducteur de la voiture est l'un de mes (nombreux) colocataires. Il est roumain, s'appelle Daniel, et à l'air d'être là depuis un bon bout de temps et n'est pas prêt de partir. Il me semble un peu balourd, mais bon, on verra.
Le temps est moche, il a neigé pendant la journée, et la jolie neige blanche s'est transformée en soupe marron. Le pare-brise de la voiture gèle, j'ai l'impression qu'avant d'arriver on verra plus rien, mais non finalement, à force de coups d'essuis-glace la glace cède un peu.
J'arrive à la maison, qui semble propre. Je croise des nouveaux colocs toutes les 5 minutes. Je crois en avoir compté 4, mais je crois qu'il y en a un 5e.
L'aménagement est réellement adapté à une colocation : un grand salon, deux salles de bain, une cuisine assez grande, et le reste c'est des chambres. Par exemple, à l'étage, y'a une salle de bain et 4 ou 5 chambres. C'est tout.
Bref, ma proprio est super sympa, son mari aussi. Ils vivent dans la même maison mais au sous-sol.
Le soir j'ai rejoins Charlotte en centre-ville pour manger un peu. Mes proprios m'ont emmenée en voiture là-bas.
Bilan :
Le moral ne va vraiment pas fort. Nico me manque horriblement.
J'ai zéro repère. La langue est différente, le lieu est différent, je me sens seule. Les gens qui je connais habitent loin et j'appréhende encore de prendre le bus (obligatoire pour me rendre au métro...) donc j'ai pas encore bougé seule.
Hier, mon quartier m'a donné l'impression d'être glauque, même si j'avoue que même le plus beau des quartiers, sous la neige crado, parait glauque.
Ma colocation m'angoisse, parce que tout le monde parle anglais, qu'il y a beaucoup de monde... Je me sens vraiment pas du tout à l'aise pour l'instant. Je me sens perdue.
J'ose pas sortir de ma chambre (mais j'ai quand même eu le courage de traverser le couloir pour aller prendre une douche, youhouuu !).
J'essaye d'abord de me sentir chez moi dans ma chambre. Mes sacs sont en cours de rangement. Mon bureau est installé, avec le lapinou que j'ai réussi à faire marcher très rapidement (et heureusement, vue ma patience légendaire).
Pour en venir à la langue, je me sens nulle. J'arrive à me faire comprendre quand je parle, mais je dis pas tout ce que j'aurai envie de dire.
Je comprend à peu près, mais je dois faire répéter de temps en temps, et des fois j'abandonne carrément. J'angoisse, me dis que j'y arrive pas, que c'est trop dur, et me rend pas compte que je vais sans doute progresser.
Bref, le bilan est relativement négatif pour l'instant. Je me sens pas chez moi, et je me sens perdue et seule.
Je sais (j'espère) que ça va changer. Mais pour l'instant c'est comme ça, et c'est dur à vivre.
posted by Kokinelle at 9:59 PM
2 thoughts:
Courage ma mimi ! "les voyages forment la jeunesse"... et tu sais bien que les difficultés qui se présentent ds la vie sont là pour qu'on les et qu'on se dépasse (en plus, tu les as "choisies"...). Tu vas être super fière de toi ds qq jours , tu vas voir ! bisous bisous !!! Ma
Je ne dirais qu'une chose, lol! Je me reconnais dans ce que tu dis à propos de la langue, c'était moi ya 3ans quand je suis parti. Pour avoir vécu la même chose, je peux te dire que ca ne dure pas longtemps et qu'après ca va tout seul, quitte à faire des fautes, on s'en fout il faut passer par là. Tu verras, ce n'est qu'un dur moment à passer et après tu nous auras oublier :p
Bisous,
Alex.
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